Hello les amis !
On se retrouve aujourd’hui pour faire le point sur ma deuxième habitude du mois : respecter mes menus sains, chaque jour, pendant 30 jours.
Et je vais être direct :
cet article n’a pas été facile à écrire.
Un article compliqué à écrire
Pourquoi c’était compliqué ?
Parce que je dois vous annoncer quelque chose que je redoutais :
j’ai échoué sur cette 2ᵉ habitude.
Et honnêtement… ça m’a mis une claque.
J’ai honte.
Honte d’échouer là où les autres, sur Internet, semblent réussir sans trembler.
Honte d’échouer si tôt dans mon challenge.
Je ne voulais tellement pas vous décevoir.
Mais tant pis, je m’étais engagé à vous partager l’aventure telle qu’elle est. Pas une version maquillée, pas une version “Instagram”.
Ici, je veux parler de vraie réussite, celle qui se construit avec des victoires… et des échecs.
Un blog honnête, humain, et utile. Pas un énième blog parfait qui donne des conseils impossibles à appliquer .
Donc oui, j’ai échoué.
Mais je vais me relever.
Et je veux transformer cet échec en message d’espoir : l’échec n’est pas une fin. C’est un passage obligé sur le chemin du succès.
Alors allons-y : analysons les causes de mon échec afin que vous puissiez éviter les mêmes pièges.
Pourquoi j’ai échoué ?
Une habitude trop rigide
Je pense que la première raison de mon échec est la suivante : mon habitude et mes menus étaient trop strict.
L’habitude était de respecter à la lettre les menus que je vous ai indiqué dans la présentation. Et c’est ce que j’ai voulu faire au début. Mais il y a forcément des imprévus dans la vie.
Repas à l’extérieur.
Restaurants improvisés.
Aliments oubliés aux courses.
Des imprévus, tout simplement.
Du coup, dès que je devais adapter un repas, j’avais l’impression d’avoir déjà échoué.
J’aurais dû me concentrer sur l’essentiel : manger sain, pas respecter un menu comme un robot.
Parce qu’au fond…
Est-ce que changer “haricots verts – poulet – riz” par “salade – blanc de poulet – lentilles”, c’était grave ?
Non.
Ça restait un repas sain et équilibré. Je pense que je prenais autant soin de ma santé et cela respectait mon objectif de perte de poids.
Une discipline H24 (et épuisante)
L’alimentation, c’est un autre niveau d’habitude.
Ce n’est pas juste “faire une action par jour”. Ce n’est pas juste faire un choix à faire à un moment T de la journée. Soit je le fais ou non.
L’alimentation c’est faire le choix de résister à chaque moment de la journée. C’est peut-être résister 20 fois par jour.
Dès le réveil, j’ai des envies.
Des tentations partout.
Et mon cerveau passe sa journée à lutter.
Franchement ?
C’est épuisant.
Une vraie guerre mentale.
Et je pense que cette fatigue décisionnelle m’a vidé.
Un environnement qui jouait contre moi
Il faut dire aussi que mon environnement n’était pas optimisé pour m’aider à respecter l’habitude.
Des placards pleins de gâteaux, des bonbons d’Halloween, de la brioches, du nutella…
Comment ne pas craquer ?
Et puis il y avait aussi ma conjointe, qui ne faisait pas le défi.
Elle cuisinait parfois des plats différents des menus, elle relativisait (“c’est pas grave s’il manque une banane ou des flocons d’avoine”).
Elle avait raison pour elle… mais pour moi, ça cassait mon engagement.
Résultat :
j’ai commencé à relativiser, moi aussi.
Puis à relâcher.
Puis à faire de moins en moins d’efforts.
C’était déjà dûr de résister mais là j’avais encore un poids derrière mon dos.
Le fameux « foutu pour foutu »
Au bout d’environ deux semaines, un mécanisme bien connu s’est déclenché.
Un mécanisme que, je pense, tout le monde a déjà vécu au moins une fois.
C’est le fameux “foutu pour foutu”.
Vous savez, ce moment où, parce que vous avez commis un écart, votre cerveau vous souffle :
« De toute façon c’est raté… alors autant continuer. »
Et c’est exactement ce qui m’est arrivé.
À partir de la troisième semaine, je me suis dit :
« J’ai déjà échoué plusieurs fois mon défi, donc autant me faire plaisir maintenant. »
Et là… j’ai complètement arrêté mes efforts.
J’ai lâché la discipline, j’ai abandonné l’habitude, et je me suis laissé glisser.
Cette façon de penser a littéralement empiré la situation.
Une mini dépression
La conséquence de tout ça a été une sorte de mini dépression.
Pas uniquement à cause de cette habitude ratée, bien sûr.
C’était plutôt une accumulation, mais disons que tout est parti de là.
Je me suis senti frustré de ne pas y arriver.
J’ai vu passer des formateurs qui me proposaient d’acheter leurs solutions “miracle”, et ça m’a encore plus fait douter. J’ai commencé à remettre mes propres méthodes en question.
Et petit à petit… j’ai vraiment commencé à douter de moi.
C’est ce doute profond qui m’a tiré vers le bas.
À côté de ça, la vie quotidienne n’a pas aidé :
le travail, ma fille, mon couple, et les réveils à 6h–6h30 qui me laissaient épuisé.
Tout ça m’a plongé encore plus dans une spirale négative.
J’ai fini par tout laisser tomber pendant deux semaines.
Je n’avais plus l’énergie de me lever tôt.
Parfois je me levais à 7h, parfois plus tard encore.
Forcément, je ne pouvais plus travailler sur le blog — c’est pour ça que je n’ai rien publié ces deux dernières semaines.
Même mon envie d’apprendre avait disparu.
Je n’avais plus la motivation de devenir une meilleure version de moi-même.
Tout ce que je voulais… c’était aller dans mon lit et dormir.
J’étais à bout.
Aujourd’hui, je pense commencer doucement à sortir de cet état.
C’est pour ça que je parle de “mini” dépression : j’arrive à remonter la pente en quelques semaines.
Si ç’avait été une vraie dépression, j’en aurais peut-être eu pour des mois, voire des années. C’est une épreuve bien plus lourde.
Mais après ces deux semaines compliquées, je recommence à avancer.
J’ai retrouvé un peu de confiance dans mes méthodes et j’ai remis plusieurs choses au clair.
Le temps nous dira si j’ai vraiment réussi à changer mon état…
ou si ce n’était que le début d’une période plus difficile.
Maintenant que je sais quels sont les éléments qui m’ont empêcher d’y arriver, voyons ce que je eux mettre en place pour que j’améliore la situation.
Ce que je vais améliorer
Etre moins rigide avec mes menus
Le plus important, c’est de manger sainement, pas de respecter un ordre précis de repas.
Si je remplace un plat par un autre tout aussi équilibré, ce n’est pas un échec.
Cela devient simple.
Je peux modifier mes menus si je le remplace par un repas de même niveau. Il faut juste que je respecte cette règle :
Des légumes + Une source de protéine + Un peu de glucides
Faire une vraie liste de courses
Finis les “mince, j’ai oublié la banane” qui m’obligeaient à modifier mes menus.
Je prépare mes listes sérieusement et j’achète tout en avance.
Plus d’excuses.
Mettre fin au « foutu pour foutu »
C’est LA clé.
Alors oui, un jour raté est embêtant. On a l’impression d’avoir échoué.
Mais ce n’est pas grave en réalité.
C’est chaque jour qui compte. Chaque jour est un vote pour la personne qu’on veut devenir.
Si je loupe un jour mais que je reprends dès le lendemain, je progresse quand même.
Je préfère louper un jour ou deux dans le mois mais respecter chaque menus et les rendre cruciaux pour mes objectifs que de laisser tomber les menus suivants dès que j’en ai loupé un. Car c’est ça qui va m’empêcher d’atteindre mon objectif.
Donc à partir de maintenant chaque jours compte. Si je loupe un jour, je continue et me remets en selle le lendemain.
Refaire confiance à mes méthodes
Il faut que j’arrête de douter de mes méthodes !
J’ai étudié la réussite pendant plus de 10 ans.
Formations, livres, expérimentations… mes méthodes ne sortent pas de nulle part.
Je pourrais améliorer de toute façon mes méthodes si je vois que quelque chose ne fonctionne pas.
Et puis je pense que ce sera toujours mieux d’utiliser mes méthodes que de ne rien utiliser.
Et maintenant ?
Comme vous l’avez compris, cette deuxième habitude n’a pas été un succès.
Et techniquement… mon challenge aussi a échoué.
Bon, bah voilà, c’est la fin de notre aventure ensemble. Content de vous avoir connu. Merci de m’avoir suivi Bonne continuation à vous.
Salut les amis !
…
Non, je rigole 😉
On a échoué, et alors ?
Ça fait partie du chemin.
C’est même nécessaire pour progresser et réussir.
On ne s’arrête pas là.
Même sans ce blog j’aurais continué à créer de nouvelles habitudes. C’est ce que je vais continuer de faire.
Dans quelques jours, je vous dévoile ma troisième habitude.
Je continue ce format, je continue de tester, d’apprendre, de m’améliorer.
Et surtout : je continue à partager tout ça pour vous aider, vous aussi, à créer votre meilleure version.
Et vous, alors ?
Comment s’est passée votre deuxième habitude ?
Quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
Dites-le-moi en commentaire, j’ai hâte de vous lire.
On se retrouve très vite pour la suite.
Passez une excellente journée les amis. On avance ensemble pas à pas vers les plus hauts sommets.

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